Au moment d’acheter une plaque de cuisson, on a généralement le choix entre la vitrocéramique et l’induction. Pour faire le bon choix, il est important d’avoir une parfaite connaissance de la consommation de chaque modèle. Ce sera aussi l’occasion de faire le point sur les avantages et les limites des deux solutions.
Sommaire
La plaque à induction : puissance et consommation
La plaque à induction fonctionne sur le principe d’électroaimant et lorsqu’elle est allumée, elle se met à chauffer dès qu’elle détecte une poêle ou une casserole. Si vous retirez cette dernière, alors l’aimant va s’arrêter automatiquement afin d’éviter les gaspillages d’énergie. D’autre part, vous êtes moins exposé à des risques de brûlures.
La puissance maximale de l’induction est estimée entre 2000 et 3000 W et celle-ci a la capacité de montrer très rapidement en température. Pour un modèle standard d’une puissance maximale de 2500 W, il vous faudra deux minutes de cuisson à pleine puissance.
Pour connaître la consommation d’une plaque, vous devez faire la multiplication de la puissance de cuisson et de la durée d’usage en minutes.
La plaque vitrocéramique
C’est un modèle plus ancien et il se distingue par la présence d’une résistance en dessous d’une vitre en verre trempé. Les plaques chauffent dès que vous les allumez, mais n’ont pas la capacité de détecter la présence d’une poêle ou non. En outre, elles montent moins rapidement en température et baissent aussi plus lentement.
Généralement, elle possède une puissance estimée entre 1200 et 2100 W. Par conséquent, il vous faudra quatre minutes pour porter de l’eau à ébullition, soit une durée plus longue et donc, une consommation supérieure.
La différence de consommation et l’impact sur les factures
Il est important de savoir que le mode de cuisson impacte la quantité d’énergie nécessaire. Avec l’exemple de l’eau, vous avez remarqué qu’il y a bel et bien une différence entre ces deux types de plaques. Les divergences peuvent entre plus ou moins considérables selon des facteurs spécifiques :
- Le modèle de table
- L’étiquette d’énergie
- L’entretien
- Etc.
D’après l’association de défense des consommateurs UFC Que Choisir, l’induction consomme 20 % d’énergie en moins que la vitrocéramique. Cet écart de consommation s’explique à travers certains calculs.
Supposons que pour un foyer au tarif réglementé d’EDF en option basse et avec un compteur d’une puissance de 6 kVA, le prix du KWh d’électricité soit de 0,174 0 euro. Avec une plaque vitrocéramique, la famille utilise 400 kWh par année pour la cuisson, soit un montant de près de 70 euros.
En optant pour une plaque à induction, le foyer va consommer 20 % d’énergie en moins, soit 320 kWh et une facture de cuisson de 55 euros. Il fera donc 13,92 euros d’économies financières.
Puisque l’induction consomme moins d’énergie que la vitrocéramique, il est évident que c’est la solution la plus écologique. En ce qui concerne la plaque en vitrocéramique, elle est peu plus polluante. Si vous souhaitez remédier à la lenteur de la montée de température, alors il faudra l’éteindre quelques minutes avant la fin de la cuisson.
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